Pour toi, mon Père,
J’écris ces quelques vers.
Je n’ai plus aucun souvenir de ma petite enfance,
Ma mémoire ressuscite à mon adolescence.
Tu m’avais toujours protégée,
J’étais ta préférée.
A l’âge de raison,
J’avais quitté ta maison.
Nos cœurs restèrent proches,
Une tendre complicité prenait forme.
La discrétion était ton profil,
Ta générosité était sans limite.
A mes appels de tous moments,
Tu répondais toujours présent.
Tu savais apaiser mes souffrances,
Tu me soutenais par ta présence.
Et puis, le destin a décidé ;
En l’an 1992, dans la soirée du sept février,
Tes yeux d’azur se sont fermés.
Ma vie aussi a chaviré.
Depuis toutes ces années,
Chaque jour est marqué par une pensée.
En demeurant dans ton pavillon,
Moins dure est la séparation.