Oh ! toi Rose de Villequier,
Tu t’éveilles dans le matin doré,
Tu parais avec préciosité,
Tu gaves tes proches de générosité.
Ton ovale rougit,
Peu à peu, il grossit.
Le passant te salue avec admiration,
Tu apprécies sa contemplation.
Tu lui offres ta fraîcheur,
Tes essences enivrent ce rôdeur.
Peu à peu, tes pétales se réalisent,
Ta robe de velours se dessine.
Tes rejetons assurent ta postérité,
Tu peux t’épanouir dans la tranquillité.
A chaque changement de propriété,
Tes racines sont bouleversées.
Mais ta force est surprenante,
Ta résistance est débordante.
Tu es accueilli en déesse dans ta récente demeure,
Tu éblouis tes nouvelles sœurs.