Dehors, il fait grand froid,
La neige recouvre l’isba.
Assise auprès du feu,
Les larmes envahissent mes yeux.
Je pleure mon inoubliable papillon.
Je cherche sa respiration,
Je veille à un ultime battement d’ailes,
Je ne vois plus d’étincelles,
Ses paupières se sont abaissées,
Ses saphirs ont cessé de briller.
Notre admiration avait vu le jour,
Quand dans sa patrie, il fût de retour.
Moi, Rose blanche, je lui ai ouvert mon cœur,
Et il m’a convié dans sa lointaine demeure,
Nous avons dépassé toutes les frontières, dans la douceur,
Aucun prédateur n’est venu troubler notre bonheur.
Par la transcription de nos destins exceptionnels,
Je serai garante de nos souvenirs immortels.