Alors que l’automne laisse entrevoir doucement le crépuscule de l’été,
L’impétueux Molldei sillonne la mer Méditerranée.
Parti du port de Saranda,
Il débarque à Ancona.
Il papillonne au gré du temps qui coule,
Il roucoule.
Ses ailes esquissent de sublimes chorégraphies,
Aucune fleur ne salue ses symphonies.
Son allure est sans valeur,
Mais son pouvoir apparaît destructeur,
Il fait fi de tous les codes de civilités,
Il n’a qu’une obsession, celle d’embrigader.
Du haut de son île rocheuse,
Cet individu déclare une passion ravageuse,
Il se veut le tout-puissant, l’oiseau de feu,
Mais il ne deviendra jamais fabuleux.
Créature insipide, menteur et voleur,
Il s’est perdu dans l’antre du conspirateur,
Il repartira pour Saranda,
Et ne reviendra jamais à Ancona.